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impermanence

saison 01 la photo 03

Sous le pont de la Gabie coule la Vienne.


Pourquoi impermanence ? Ce titre s'est imposé de lui-même.


L'eau coule inlassablement et modifie à chaque instant notre perception de la rivière. Du haut de ce pont, deux adolescents observent : l'un semble perdu dans une contemplation, ses pensées portées par le courant de la rivière. L'autre m'a vraisemblablement repéré et me regarde fixement. A quoi pense-t-il ? Je l'ignore. Comme l'eau qui passe sous ce pont, ses pensées filent et vont dériver au gré de sa fantaisie. Comme l'eau qui passe sous ce pont, jeunes hommes en devenir, ils ne sont plus aujourd'hui ce qu'ils étaient à l'instant même de cette prise. Comme l'eau qui passe sous ce pont, l'histoire de cette structure est une remarquable illustration de ce monde en perpétuel mouvement. En effet, il a été construit en 1865, en partie avec les pierres restantes des piles de l'ancien pont qui se situait à 200 mètres de là et qu'empruntait alors la grande voie romaine reliant Lyon à Saintes.

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© Daniel Hugues, photographies
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